Thème de formations spécialisées pour soignants ou professions ciblées

Dans le thème de formations spécialisées pour soignants ou professions ciblées, les formations sont réservées aux professionnels du soin ou exerçant des métiers spécifiques (infirmiers, aides-soignants, technicien.ne.s de surface,…). Chacune des formations permet d’explorer des situations complexes, d’acquérir des pratiques adaptées et de renforcer l’efficacité et la qualité des interventions dans votre environnement professionnel.

Liste des formations disponibles


Accompagner la personne souffrant de troubles psychiatriques (Pour Soignant.e) 
En 1 journée (formation de 6h)

La mise en place de la réforme 107 privilégie la prise en soins de la personne présentant des troubles psychiatriques dans son milieu de vie. On observe une fermeture progressive des lits psychiatriques dits « de longue durée ». Cette réforme vise à la réhabilitation et l’inclusion sociale du patient. De ce fait, il y a une recherche d’alternatives à l’hospitalisation. Les personnes stabilisées doivent trouver de nouveaux lieux de vie.

Depuis quelques années, le public des MR-MRS (ou d’autres types d’institutions) évolue. Elles accueillent ou sont susceptibles d’accueillir de plus en plus des personnes présentant des troubles psychiatriques. Le personnel de maisons de repos connaît bien son public cible : Il a appris à accompagner et repérer les besoins des personnes âgées, désorientées et ou en perte d’autonomie. Qu’en est-il lorsque la personne est plus jeune ou présente d’autres troubles ? Elle nécessite un cadre, une posture et une attitude différente de celle qu’on adopte majoritairement. 

Souvent le personnel est démuni. Il ne (re)connait pas les troubles psychiatriques ou il a de vagues notions quelquefois erronées. Sans parler des à priori, croyances et représentations qu’on peut avoir de la psychiatrie. Ces dernières peuvent susciter peur, rejet et distanciation vis-à-vis du résident.

Public cible

Cette formation s’adresse aux soignants (infirmier(e)s, aides soignant(e)s, kinés, ergo, logo et autres) qui accueillent ou accompagnent des résidents/patients/bénéficiaires avec un profil psychiatrique.

Objectifs

  • Différencier les grands groupes de pathologies psychiatriques : troubles psychotiques, troubles de l’humeur, troubles anxieux (caractéristiques, manifestations, traitements et accompagnement).
  • Identifier les besoins spécifiques de ces résidents.
  • Comment ajuster son mode relationnel en lien avec les situations rencontrées : délires, hallucinations, traits paranoïaques, troubles de l’humeur.
  • Différencier le profil psychiatrique du profil neurocognitif.
  • Développer des pistes pour une prise en soin globale et un travail en réseau.
Contenu

  • Délimiter ce qu’on appelle les troubles psychiatriques.
  • Quelles sont les pathologies qui font partie des troubles psychiatriques ? Quelles sont celles qui n’en font pas partie ?
  • Les grands groupes de pathologies psychiatriques : troubles psychotiques (schizophrénies), troubles de l’humeur (dépression, troubles bipolaires), les états limites ainsi que les troubles anxieux généralisés, phobiques, obsessionnels compulsifs.
  • Les caractéristiques, manifestations et traitements médicamenteux et non médicamenteux de ces troubles psychiatriques.
  • Comment agir face aux comportements et attitudes déstabilisantes (les délires, les hallucinations, les traits paranoïaques, les troubles de l’humeur,…) ?
  • Construction d’un tableau récapitulatif visant à différencier un « profil psychiatrique » d’un « profil neurocognitif ».
  • Mise en évidence des éléments spécifiques qui facilitent l’accueil et l’accompagnement de ce public.
Méthodologie

  • Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage. 
  • Apports théoriques. 
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.

Annoncer et accompagner les mauvaises nouvelles, un défi pour le Soignant
En 1 journée (formation de 6h)
  • La notion de mauvaise nouvelle doit s’entendre comme une nouvelle qui va changer radicalement et négativement l’idée que se fait le patient de son avenir. Il y a bien sûr les annonces difficiles en médecine et qui incombent au médecin, comme les maladies graves, les récidives, les traitements lourds, les pertes d’autonomie,… Mais bien des changements dans l’entourage proche du patient peuvent aussi constituer une mauvaise nouvelle : décès ou maladie grave d’un conjoint, d’un enfant, départ à l’étranger d’une personne importante pour le patient, vente de sa maison, perte d’autonomie, de mobilité,…
  • Même si la personne qui annonce pressent le côté délicat de l’opération, il lui est très difficile de mesurer à l’avance l’intensité de l’onde de choc qui sera générée, simplement parce que l’impact est différent d’une personne à l’autre. L’annonce doit se concevoir comme un processus qui ne peut se réduire au simple moment de la transmission verbale mais qui engage l’ensemble de l’équipe soignante et/ou paramédicale en vue d’assurer une cohérence des interventions auprès du patient.
  • Cette équipe, elle-même en prise avec ses propres émotions, doit pourtant servir de « phare dans la tempête » en accueillant et en favorisant la verbalisation des craintes du patient. Ce travail d’accompagnement est particulièrement anxiogène pour l’intervenant et génère du stress.
Public cible

  • Cette formation s’adresse aux professionnels concernés par le processus d’annonce et d’accompagnement d’une mauvaise nouvelle.
  • Pour les soignants mais aussi toute personne impliquée dans la relation d’aide (assistants sociaux, psychologues, bénévoles,…).
Objectifs

  • Établir avec le patient une relation empathique, dans le respect de sa personnalité et de ses désirs.
  • Déterminer ce qui se joue chez le patient lors de l’annonce.
  • Développer une attitude d’accueil et d’accompagnement à l’égard de ces processus émotionnels.
  • Identifier, pour le professionnel, ses propres émotions, attitudes et leur impact sur sa relation au patient.
  • Permettre au professionnel de reconnaître les processus défensifs en jeu chez lui et dans sa relation au patient.
  • Explorer des stratégies de régulation émotionnelle qui sont efficaces et confortables pour le professionnel mais aussi profitables à la relation avec le patient.
  • Expérimenter une méthode pour aborder le patient lors de l’annonce d’une mauvaise nouvelle.
Contenu

  • L’annonce et l’accompagnement d’une mauvaise nouvelle : aspects généraux.
  • L’annonce et l’accompagnement d’une mauvaise nouvelle : côté patient.
  • L’annonce et l’accompagnement d’une mauvaise nouvelle : côté professionnel.
  • Le protocole Buckman comme fil conducteur de l’annonce.
  • Exercices de mise en pratique et d’exploitation des outils transmis.
Méthodologie

  • Présentation d’éléments théoriques pour mesurer les enjeux relatifs à l’annonce d’une mauvaise nouvelle.
  • Ces moments davantage « ex cathedra » permettent ensuite de relier le contenu à leur expérience professionnelle et de mettre à jour leurs préoccupations.
  • La partie pratique propose un entraînement à des techniques de communication isolées (répondre avec empathie, répondre aux questions difficiles, répondre aux émotions,…) avant de se lancer dans le jeu de rôle.

Comment faire face au décès d’un résident/patient ?
En 1 journée (formation de 6h)
Public cible

Cette formation s’adresse aux soignants, médicaux, paramédicaux, volontaires, confrontés à cette problématique.

Objectifs

  • Identifier l’impact traumatique consécutif à la confrontation au décès d’un bénéficiaire.
  • Définir les notions de perte et de deuil dans ce cadre particulier.
  • Reconnaître les difficultés et/ou un processus de deuil compliqué.
  • Identifier ses ressources personnelles afin de mieux affronter l’expérience.
Contenu

  • Analyser les expériences potentiellement traumatiques et leurs impacts psychiques.
  • Comprendre les conséquences psychiques et/ou professionnelles.
  • Échanger quant aux mesures à prendre et/ou attitudes à développer afin de surmonter l’expérience.
  • Prendre en charge les professionnels confrontés aux expériences potentiellement traumatiques.
Méthodologie

  • Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage.
  • Apports théoriques.
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.

Éthique – Quelle décision en fin de vie : Euthanasie ? Acharnement ? Soins Palliatifs ?…
En 1 journée (formation de 6h)

Les situations complexes en fin de vie sont nombreuses et les soignants sont peu armés pour y faire face. Les sentiments et émotions prennent souvent le dessus sur la réflexion, les équipes sont malmenées et les conflits peuvent éclater à différents niveaux. Cette formation permet de faire connaissance avec l’éthique « au chevet du patient », loin des grandes théories mais en adéquation avec les besoins des acteurs de terrain.

Apprendre à décrire une situation, tenir compte du contexte qu’il soit législatif, institutionnel ou personnel, se servir d’outils pour analyser avec un maximum d’objectivité (travailler en interaction avec des collègues), permet d’arriver à une décision plus équilibrée pour tous.

Public cible

Cette formation s’adresse à tous les soignants, quel que soit leur rôle, et volontaires en contact avec des patients en fin de vie.

Objectifs

  • Expérimenter des outils pour identifier les problèmes éthiques, les distinguer de tout ce qui est déjà encadré par les lois (par exemple, les niveaux de responsabilité).
  • Quels sont les cadres législatifs encadrant la fin de vie ?
  • Découvrir où aller chercher les informations utiles ou indispensables à la prise de décision.
  • Quelles sont les multiples prises de décision possibles, les nommer correctement et définir quel est déjà leur niveau d’encadrement. Celui-ci laisse-t-il une marge de manœuvre ou pas ?
  • En cas de situation « éthique » : exercice d’un outil d’aide à la prise de décision.
Contenu

  • Définitions de base : loi, droit, déontologie, morale, éthique,…, niveau national et international.
  • Présentation d’un outil d’identification d’un problème éthique (les niveaux de responsabilité) : illustration de l’outil et exercices.
  • Analyse des cadres législatifs et autres déjà présents en Belgique (loi des droits des patients, loi sur les Soins Palliatifs, sur l’euthanasie, conventions internationales, avis du comité Consultatif de Bioéthique) et leurs relations avec la fin de vie.
  • Analyse des cadres déjà disponibles pour que le patient puisse s’exprimer : déclaration anticipées, PSPA (Projet de Soins Personnalisé et Anticipé), procuration de soins (outils et exercices).
  • Définir l’éthique clinique, les valeurs éthiques, la difficulté de respecter plusieurs valeurs au sein d’une même situation.
  • Identifier quelles sont toutes les décisions correctes ou erronées que des soignants, seuls, en équipe ou avec la famille, sont susceptibles de rencontrer dans leur profession. (DNR, alimentation ou non, hydratation ou non, acharnement, abandon,…).
  • Présentation d’un outil d’aide à la décision éthique (H Doucet) et exercice.
Méthodologie

  • Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage. 
  • Apports théoriques.
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.

Être soignant, une course contre la montre… Comment y faire face ?
En 1 journée (formation de 6h)

Le manque de temps pour réaliser l’ensemble des tâches administratives et les soins est une problématique commune à beaucoup de soignants, en milieu hospitalier comme en MRS. Cela génère beaucoup de stress, de culpabilité et de frustration. Cette formation offre des outils afin que le soignant se sente mieux sur son lieu de travail et puisse exécuter l’ensemble des soins sans amener du stress auprès des patients.

Public cible

Cette formation s’adresse à tous les soignants, infirmières, aides-soignants, ergothérapeutes, kinésithérapeutes, bénévoles,…

Objectifs

  • Mettre en lumière les situations stressantes : quelle est la réalité du soignant au quotidien ?
  • Réduire l’épuisement du soignant : Comment aborder ce qui semble insurmontable ?
  • Développer les moyens de faire face à son impuissance.
  • Transformer sa propre réalité et adapter sa temporalité.
  • Retrouver l’Essentiel et l’épanouissement dans le soin.
Contenu

  • Objectiver la réalité du soignant, celle du patient et celle de la direction.
  • Objectiver la temporalité du soignant, celle du patient et celle de la direction.
  • Techniques pour « Mieux vivre » avec la réalité et la temporalité de l’autre.
  • Comment aborder ce qui nous semble invivable ?
  • Replacer au centre l’essentiel dans le soin.
  • Analyse de situations stressantes.
  • Des techniques inspirées de la Pleine Conscience, Mindfulness.
  • Techniques de relaxation, prendre soin de soi.
  • S’adapter à ce qui est inchangeable.
  • Des mains pour écouter et revenir à l’essentiel du soin.
  • Relativiser certaines situations et revoir ses exigences.
  • L’influence du groupe sur notre perception de la situation.
  • Comment aborder une problématique ?
  • Comment exposer une demande ?
  • Savoir écouter les besoins d’autrui.
  • Faire la différence entre l’essentiel et l’urgent, et le deuil de sa journée idéale.
Méthodologie

  • Apports théoriques en support de la pratique afin de permettre la compréhension des mécanismes de Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage. 
  • Apports théoriques.
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils concrets.

Outils théoriques pour prendre soin de la personne souffrant de troubles cognitifs
En 2 journées (6h/jour, soit 12h)

Cette formation parle aux travailleurs de leur réalité de terrain, de leur travail quotidien à savoir « le prendre soins », l’accompagnement de personnes souffrant de troubles cognitifs. Elle adopte divers postulats de départ dès le début de la formation. C’est de les reconnaître en tant qu’experts. Plus le soignant est proche du résident/patient et de sa famille, plus il sera à même d’entendre et de répondre aux besoins du patient.

Entre théorie et réalité, il y a tout l’espace pour que chacun trouve sa place. Au départ, il y avait une motivation, retrouver l’étincelle, retrouver ce qui fait vibrer cette personne. Lui permettre de rester debout dans son travail. Qu’elle trouve les ressources nécessaires, sa bulle d’oxygène. L’aider à retrouver sa place d’acteur de sa vie professionnelle.

Public cible

Cette formation s’adresse à toute personne professionnelle ou volontaire qui désire s’informer des différents outils théoriques concernant le « prendre soin » et un accompagnement de qualité.

Objectifs

  • Se questionner sur les différentes pratiques actuelles dans les soins aux personnes âgées souffrant de troubles cognitifs.
  • Initier à quelques outils concrets pour le « prendre soin ».
  • Replacer le soignant dans un rôle d’acteur responsable.
  • (Ré)activer une motivation face au « prendre soin » parfois éteinte ou atténuée.
Contenu

  • Représentation du « prendre soin », échange des différentes réalités de terrain et des divers obstacles.
  • La philosophie de l’Humanitude.
  • La philosophie de Montessori Senior.
  • La Validation de Naomie FEIL.
  • Le Snoezelen.
  • Une réflexion sur “le prendre soin”, sur les conditions, les ressources, le public.
  • Brève explication des différentes approches (origines, fondements, caractéristiques) et illustrations pour identifier celle qui serait la mieux adaptée à l’Institution.
  • La manière d’intégrer l’approche de soin dans la réalité du terrain sous plusieurs angles propres aux différentes approches.
  • Questionner les pratiques soignantes et soutenir les pratiques bienveillantes.
  • Regarder les obstacles à la qualité des soins.
  • Les dynamiques institutionnelles parfois peu soutenantes.
  • S’intéresser à ce qui fonctionne.
  • Soutenir l’autonomie du soignant.
  • Tenir compte des caractéristiques du résident.
Méthodologie

  • Apports théoriques en support de la pratique afin de permettre la compréhension des mécanismes de Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage. 
  • Apports théoriques. 
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.

Relation Soignant – Soigné : Comment trouver la juste place pour chacun ?
En 1 journée (formation de 6h)

La relation Soignant – Soigné est au cœur des pratiques professionnelles du secteur médico-psycho-social. Elle requiert de l’intervenant des capacités d’adaptation, de communication et de gestion des émotions lui permettant de s’ajuster, spécifiquement, à chaque nouveau bénéficiaire accompagné. L’aspect profondément humain de cette relation qui se tisse dans un contexte professionnel implique par moments des zones d’incertitude et une remise en question de l’intervenant à la recherche de l’attitude la plus adéquate pour lui et pour le bénéficiaire. Ce positionnement « juste » n’est jamais acquis une fois pour toutes, et la participation à des échanges, journées de formation continue,… est indispensable afin de permettre aux intervenants de revoir, conforter et/ou affiner leurs modes de communication avec les patients.

Public cible

Cette formation s’adresse à tout le personnel soignant et à toute personne souhaitant comprendre ce qui se joue psychologiquement dans le cadre de la relation entre les soignants et les soignés/résidents ainsi que leurs proches et prévenir les débordements affectifs ou relationnels ainsi que les conséquences somatiques ou neurologiques.

Objectifs

  • Acquérir les attitudes facilitantes et activantes pour une relation de qualité et un dialogue constructif avec les malades et leurs familles.
  • Surmonter les obstacles à l’écoute dans la communication avec les malades et leurs familles.
  • Établir une stratégie et déterminer les limites dans l’écoute du soignant face à des comportements difficiles à gérer (anxiété, dépression, révolte, agressivité,…).
  • Mettre en évidence les effets bénéfiques d’une bonne écoute sur la qualité de la personne soignée (cohérence, protection, déontologie, objectifs, missions,…).
Contenu

  • Définir les concepts tels que : relation, écoute, deuil, vieillissement,…
  • Identifier le vécu psychologique et les émotions du patient/bénéficiaire, de sa famille et du soignant.
  • Déterminer les besoins du patient, de sa famille et du soignant.
  • Pouvoir différencier besoin et désir.
  • Comprendre les processus engendrant les différentes attitudes des proches au sein du service de soins.
  • Aborder « le tabou » qui entoure la maladie ou certaines questions importantes relatives au patient.
  • Comprendre le fonctionnement des mécanismes de défense au cœur de la relation Soignant-Soigné.
  • Apprendre différentes techniques de communication.
  • Reconnaître sa place dans la relation Soignant – Soigné.
  • Être attentif aux éventuels jeux psychologiques pouvant mettre la relation à mal.
  • Comprendre la notion d’alliance thérapeutique et les moyens de la favoriser.
  • Pouvoir prendre soin de soi en tant que soignant.
Méthodologie

  • Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage. 
  • Apports théoriques.
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.

Techniciens de surface : Communiquer et interagir avec les autres professionnels
En 1 journée (formation de 6h)
Public cible
  • Cette formation s’adresse aux technicien(ne)s de surface travaillant dans le secteur de l’aide aux personnes.
  • Cette journée est complémentaire à la formation intitulée « Technicien(ne) de surface : un travail relationnel au patient dans l’ombre de l’équipe de soins » au cours de laquelle certaines notions, entre autres, de communication sont abordées. Pour information, il n’est pas requis d’avoir suivi l’une des formations pour participer à l’autre.
Objectifs
  • (Re)définir le cadre de travail et les limites professionnelles. 
  • Développer des outils d’écoute.
  • Offrir un lieu de parole.
  • Découvrir de nouvelles techniques de communication.
  • Apporter un(e) autre lecture/regard sur certaines situations tirées de la pratique professionnelle.
Contenu

  • Cette journée sera plus largement consacrée aux notions de place, de communication, de positionnement avec les collègues et les autres professionnels de soins.
  • Divers aspects plus théoriques seront abordés plus en profondeur via des mises en situation.
  • Les notions de communication, de déontologie, de secret professionnel, des notions relationnelles telles que l’écoute, l’empathie, la juste distance,… seront approfondies.
Méthodologie

  • Apports théoriques en support de la pratique afin de permettre la compréhension des mécanismes de Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage. 
  • Apports théoriques.
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.

Techniciens de surface : Un travail relationnel au patient dans l’ombre de l’équipe de soins
En 1 journée (formation de 6h)

Pour le (la) technicien(ne) de surface, il s’agit de compétences techniques, les compétences relationnelles ne sont pas requises. Aucune formation relationnelle n’est nécessaire pour leur travail et pourtant… Leur rôle auprès des patients/résidents n’est peut-être pas thérapeutique, ni intégré dans la relation d’aide mais en tout cas il ponctue le quotidien de la personne. Il (elle) devient parfois celui (celle) qui recueille les confidences. Le (la) technicien(ne) de surface, même s’il (elle) n’est pas inclus(e) dans l’équipe de soins, se trouve souvent devant des situations interpellantes.

Public cible
  • Cette formation s’adresse aux technicien(ne)s de surface travaillant dans le secteur de l’aide aux personnes.
  • Cette journée est complémentaire à la formation intitulée « Technicien(ne) de surface : communiquer et interagir avec les autres professionnels » (il n’est pas requis d’avoir suivi l’une des formations pour participer à l’autre).
Objectifs

  • Définir le cadre de travail.
  • Définir les limites professionnelles.
  • Offrir des outils d’écoute et un lieu de parole.
Contenu

  • Il/elle reçoit les confidences des patients/résidents, il/elle écoute, il/elle voit. Mais qu’en fait-il/elle ? C’est souvent son bon sens qui le/la guide, n’étant aucunement formé(e) pour l’aide aux personnes
  • Il/elle côtoie l’équipe de soins mais n’en fait pas partie. Il/elle agit comme il/elle peut en respecter les limites professionnelles. Quelles sont ces limites professionnelles ?
  • Notions de communication, de déontologie, de secret professionnel, des notions relationnelles tel que l’écoute, l’empathie, la juste distance,… Il sera aussi question de la place du (de la) technicien(ne) de surface : sa place dans l’équipe – La place qu’il (elle) donne aux patients/résidents – La place que les patients/résidents lui donnent. 
Méthodologie

  • Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage.
  • Apports théoriques. 
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.

Secret professionnel – Secret partagé
En 1 journée (formation de 6h)
  • Les travailleurs, qu’ils soient éducateurs, paramédicaux, assistants sociaux, psychologues, formateurs, animateurs,… accompagnent dans leur quotidien professionnel un public de bénéficiaires rencontrant différents types de problèmes/difficultés, de maladies, d’invalidités et/ou de handicap.
  • Certains travailleurs sont tenus au secret professionnel qu’ils se doivent de respecter en tant que « confidents nécessaires », vis-à-vis du bénéficiaire « maître du secret » qui se confie à eux. Le respect du secret concerne à priori tout tiers extérieur à cette relation duelle. Cependant, dans le cadre du travail en équipe et en réseau nécessitant une collaboration entre professionnels au bénéfice de l’usager, se pose la question du partage de ce secret. La circulation des éléments confiés, leur transmission, voire leur partage nécessaire est soumise à une réglementation déontologique stricte.
  • Cette formation permettra aux participants de connaître les tenants et aboutissants du secret professionnel, de son éventuel partage, d’en apprivoiser les usages, les exceptions, sans éluder les questions éthiques que cela pose parfois.
Public cible

  • Cette formation s’adresse à tout professionnel qui, dans l’exercice de sa profession, se doit de respecter le secret professionnel et de le partager dans certaines circonstances afin de contribuer à une plus-value dans la qualité de l’accompagnement et de l’atteinte des objectifs dans l’intérêt supérieur du bénéficiaire.
  • À toute personne travaillant en équipe et soumise à la loi et à la déontologie.
Objectifs

  • Acquérir la connaissance des textes légaux déontologiques définissant le secret professionnel.
  • Évaluer les conséquences en cas de transgression.
  • Identifier les situations d’exception autorisant la levée du secret.
  • Examiner les conditions de son partage.
  • Différencier le secret professionnel du devoir de réserve ou de discrétion.
  • Développer une manière d’intégrer les aspects déontologiques ou de les dépasser avec le questionnement éthique au sein de sa pratique professionnelle.
Contenu

  • Définition du secret professionnel.
  • Fondements légitimes et valeurs sous-jacentes au secret professionnel.
  • La loi relative au secret professionnel : article 458 du code pénal.
  • Les exceptions légales au principe du secret professionnel : témoignage en justice.
  • Limitation au principe du secret professionnel : l’état de nécessité.
  • Éléments constitutifs de l’infraction et sanctions.
  • Responsabilité pénale, civile et disciplinaire.
  • Secret professionnel et devoir de discrétion : quelle différence ?
  • Les balises du secret professionnel partagé : entre la possibilité et la nécessité
  • Quelle plus-value pour le bénéficiaire ?
  • Partage du secret au sein de l’équipe et/ou avec d’autres intervenants et services.
  • Adaptation de la transmission des informations dans le cadre du partage du secret professionnel.
  • Les limites de la déontologie : situations pour lesquelles son application stricte en ce qui concerne le secret professionnel est insatisfaisante. De la nécessité d’un questionnement éthique et d’une réflexion collégiale, basées sur les principes de précaution, de proportionnalité et de subsidiarité.
Méthodologie

  • Pédagogie active et participative adaptée aux situations vécues par les participants.
  • Approche diversifiée privilégiant la variété, le dynamisme et le concret dans l’apprentissage. 
  • Apports théoriques.
  • Mises en situation et exercices pratiques.
  • Présentation d’outils.